Etude de cas ; le jean levi's
Un produit mondialisé : le jean.
L'exemple de la firme Levi Strauss and CO.
Document 1
Document 2
Source : A Product Lifecycle Approach to Sustainability, Levi Strauss and Co, mars 2009
Le Ier Salon du denim se tient demain à Paris. Comme le reste du textile, la production de cet article de mode naguère emblématique de l’Amérique s’est mondialisée. L’Europe résiste grâce à un savoir-faire pointu.
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Les jeans que vous porterez l’été 2009 sont à Paris cette semaine. Demain et mercredi, près de 2 000 professionnels de ce best-seller de la mode sont attendus pour le premier salon spécialisé en la matière, Denim by Première vision, à Saint-Denis, près de Paris. Première vision, c’est le grand salon du tissu qui attire deux fois par an les acheteurs des marques de mode du monde entier à l’affût des dernières tendances. Le jean étant plus sophistiqué et plus long à fabriquer que le reste du prêt-à-porter, ce rendez-vous décalé (trois mois avant Première vision) doit permettre à la filière de prendre un peu d’avance. Car, des boutiques branchées des centres-villes aux filatures de coton chinoises, en passant par les ateliers de délavage en Turquie ou en Italie, le jean sillonne désormais la planète. (…)Pendant près d’un siècle, Levi’s et ses fournisseurs américains (les tisseurs Cone Mills, Burlington ou Swift Galey) ont régné en maîtres sur le produit et sa fabrication. Mais à la fin des années 1990, le déclin du jean dans la mode d’une part et la mondialisation de l’industrie textile de l’autre frappent Levi’s de plein fouet. Les ventes s’effondrent. En réaction, le géant liquide la totalité de ses usines américaines pour délocaliser la production et, dans la foulée, ses approvisionnements dans des pays à bas coûts, comme le Bangladesh. Sans surprise, la Chine s’octroie la part du lion : elle produit près d’un tiers des quelques 3,9 milliards de mètres de denim vendus en un an.