Etude de cas : Région Centre
A. Quelle identité régionale ?
1. La superficie de la région Centre est de 39 151 km2, ce qui fait d'elle la quatrième région de France en termes de superficie après le Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et l'Aquitaine. 2. Malgré ses 2,54 millions d'habitants, la région Centre est une région peu peuplée. Le solde migratoire est positif à tous les âges excepté pour les jeunes de 18 à 24 ans, nombreux à quitter la région pour finir leurs études ou accéder à un premier emploi. . En effet, comme l'illustre ce chiffre, la région Centre est la troisième région en France métropolitaine comptant le moins d'étudiants. Cela pourrait poser un problème à la région qui se trouve déjà avec une population vieillissante. De plus, un autre soucis se pose pour la région Centre, elle est a deuxième région (dans le cadre métropolitain) comptant le moins de médecins, ce qui reste assez problématique pour une région comptant tout de même 2,54 millions d'habitants. 3. L'identité de la région Centre a souvent été sujette aux railleries et au scepticisme par les administrations. De part son nom dépourvu de toute originalité, qui plus est que la région ne se situe pas au centre de la France. Si ce choix résulte de quelque chose de bon, il s'agit de la non-mise en valeur des différentes provinces de l'Orléanais, la Touraine ou le Berry. Ces deux dernières ayant de fortes identités. Malgré ces railleries, il se trouve que la région Centre compte plus d'éléments identitaires régionaux que l'on pourrait le croire, parmi eux, un passé historique plutôt intéressant. 4. La région Centre peut-être qualifiée de bicéphale – ce qui signifie au premier sens du terme, avoir deux têtes -. Ici, en l’occurrence, ces deux têtes sont les villes d'Orléans et de Tours. Effectivement, ces deux dernières sont les deux plus grandes villes les plus peuplées (l'aire urbaine de Orléans étant de 369.000 et celle de Tours de 397.000 en 2007). Cette bipolarité n'est