Etude de cas saint etienne
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Saint Etienne s’est portée candidate au titre de Capitale européenne de la culture en 2013. Cela lui apportera des intérêts tant au niveau de la notoriété et de l’image, qu’au niveau économique. Le titre de Capitale européenne de la culture a été mis en place en 1985 sous l’initiative de l’ancienne ministre grecque Mélina Mercourt, afin de mettre en valeur un patrimoine culturel commun et contribuer au dialogue entre les citoyens européens et leurs cultures. Saint Etienne est opposée à des villes telles que Lyon, Marseille, Strasbourg, Nice et Toulouse.
Saint Etienne, une ville entre tradition et avenir La ville possède un riche passé industriel. En effet, elle a été la première ville industrielle française du début du XXe siècle. C’est ainsi que de nombreux lieux viennent rappeler cette tradition comme le musée d’Art et d’Industrie, le musée de la Mine, le musée d’Art moderne ou encore le patrimoine architectural de Le Corbusier. De plus, si le design fait également partie de la ville, il est aussi son avenir. En 2004, elle a débuté un vaste programme de renouvellement urbain avec la construction d’une deuxième ligne de tramway afin de donner naissance à une ville rajeunie et moderne. Le maire de Saint Etienne, Michel Thiollière a pour projet de faire entrer la ville dans une nouvelle ère de son histoire et d’en faire une grande métropole à dimension européenne. Cependant, Saint Etienne garde son image de ville industrielle d’où son surnom de « ville noire » et souffre encore de la fermeture des mines. De plus, la population montre un manque de reconnaissance envers la transformation de la ville car ils ne la reconnaissent plus et ne s’y reconnaissent plus.
La culture pour tous La ville de Saint Etienne propose une diversité dans son offre culturelle qui permet à chacun de bénéficier d’un programme riche et varié : l’Esplanade, la Comédie, le Palais des