Etude de cas
Les principaux contributeurs sont les ménages (50 % de la dépense totale) et les financeurs publics (40 %), au sein desquels les communes sont prépondérantes avec deux tiers des dépenses sportives publiques. La part des entreprises se maintient autour de
10 %, du fait notamment de l’impact économique de la coupe du monde de rugby organisée en France, en 2007.
Le déficit de la balance commerciale
« sport » se réduit, après trois années de dégradation. Le secteur nautique, traditionnellement excédentaire, contribue principalement à cette amélioration du solde des échanges.
On estime à environ 208 000 le nombre de personnes ayant, en 2007, un emploi à temps plein ou à temps partiel dans le
« noyau dur » du secteur sportif
(activités liées au sport, emplois publics dans le domaine du sport). Cet effectif est en hausse de 1,6 % par rapport à celui de l’année 2006.
La dépense nationale sportive s’est élevée, en 2007, à 33 milliards d’euros (voir tableau 1) ; elle progresse de 4,1 % par rapport à 2006, un rythme de croissance proche de celui de l’an passé (+ 4,3 %).
Cette dépense, en hausse régulière depuis le début de la décennie, représente, en 2007, près de 1,8 % du
Produit Intérieur Brut.
La dépense sportive est mesurée par les efforts financiers effectués dans les secteurs du sport par les ménages, les acteurs publics (État et collectivités locales) et les entreprises.
Elle est principalement supportée par les ménages
(16,4 milliards d’euros) et les acteurs publics (13,4 milliards), la dépense sportive des entreprises s’élevant à 3,2 milliards.
On enregistre une forte augmentation des dépenses des collectivités locales (+ 6,3 %) et, dans une moindre mesure, des ménages (+ 3,8 %). Celles de l’État et des entreprises se maintiennent à leur niveau de l’année 2006.
Les dépenses des