etude de cas
L’Europe a pris de nouvelles mesures « antiterroristes », dont notamment l'augmentation des caméras de surveillance et la rétention et la conservation des données téléphoniques et des e-mails.
En réalité, au nom de la sacro-sainte « lutte contre le terrorisme », on a fait entrer à peu près n'importe quelle mesure de control, de surveillance et de répression, et ce un peu partout sur le globe. On a tellement gonflé l'importance de ces mesures antiterroristes de soi-disant « sécurité » qu'on les a fait passer en réalité avant les libertés et les droits ! En bref, on a fait croire aux gens que la sécurité devait prévaloir sur les libertés et les droits de l'homme ! Nos politiciens ne sont sans doute pas prêts à l'admettre, mais c'est pourtant bien ce qui s'est passé. En bref, nous sommes à présent, à peu près partout dans le monde, sur la voie de la dictature...
Bien plus grave, la plupart des mesures et technologies qui avaient été au départ prévues contre les terroristes ont tendance à être aujourd'hui appliquées à d'autres portions de la population : au début, ce fut pour les criminels dangereux et récidivistes, le grand banditisme ; ensuite, on a visé la petite criminalité et la délinquance ; à l'heure actuelle, on est en train de glisser vers tout contrevenant, manifestant, protestataire... , potentiellement, vers tout citoyen! On est en train de dire aux gens l'ineptie suivante : « Pour votre sécurité et pour vous protéger des terroristes et des criminels, il va falloir installer toute une série de dispositifs intrusifs, et vous allez devoir abandonner une partie de votre vie privée et de vos libertés ». C'est un mensonge, une pente très dangereuse qui mène tout droit à un régime de surveillance totalitaire.
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