Etude de la fin de l'etranger de camus
Nous tenterons donc de voir comment, en découvrant dans ce monologue tragique toute l’absurdité de la condition humaine, Meursault parvient-il à la paix et à l’acceptation de soi.
I. Un monologue tragique.
1. Une construction très rigoureuse
- Construction en deux partie, très nettement séparées dans l’extrait : « alors, … » et « lui parti, j’ai retrouvé mon calme »
- S’articulent autour de la présence et de l’absence de l’aumônier. C’est l’opposition entre l’homme confronté à autrui, et l’homme seul avec lui-même.
- Deux narrations très différentes. Première partie : Discours indirect libre (noter les passages évidents). Fait entendre la voix même de Meursault, rend la révolte encore plus vivante, plus violente. Permet de voir à quel point il s’en prend à l’aumônier + oralité du discours presque théâtrale ici. Effet de réel très net avec l’interruption de la dernière phrase, qui mime l’étouffement ressenti.
- De la révolte à la paix. Chacune des deux parties s’articule autour de ces deux thèmes : noter les deux champs lexicaux très présents.
2. Une véritable catharsis
- La présence de cette révolte, la présence si nette du tragique évoque évidemment le schéma cathartique.
- Présence du tragique : solitude du héros, face à l’aumônier qui représente « tous les autres ». A la fois dans le DIL et