Etude de la lettre préface des principes de la philosophie
Segment étudié : « Les bêtes brutes, qui n’ont que leur corps à conserver, s’occupent continuellement à chercher de quoi le nourrir ; ççmais les hommes, dont la principale partie est l’esprit, devraient employer leurs principaux soins à la recherche de la sagesse, qui est la vraie nourriture ; et je m’assure aussi qu’il y en a plusieurs qui n’y manqueraient pas, s’ils avaient espérance d’y réussir, et qu’ils sussent combien ils en sont capables. »
Introduction
Cet extrait de la Lettre-Préface de l’Edition Française des Principes de La Philosophie publié en 1644 expose la thèse selon laquelle la philosophie serait nécessaire à l’homme. On y retrouve les thèmes de l’animalité, de l’instinct, de la raison et de l’esprit.
On peut distinguer trois parties dans cet extrait : la
Thème : Raison - Instinct - Sagesse
Thèse : La raison et la recherche de la sagesse différencient l’homme de l’animal
Structure du texte : Condition des « bêtes brutes » (l.9 à 11) l’animal-machine
Aspirations de l’homme (l. 11 à 13) de la nécessité de philosopher
Nécessité de la sagesse (l. 13 à 16) tous les h devraient penser par eux-mêmes
Problématisation :
Descartes évoque ici des « bêtes brutes », qui ne sont autres que des animaux. Les animaux sont caractérisés par le fait qu’ils agissent de façon instinctive, l’instinct étant un comportement inné, propre à une espèce.
L’animal, dépourvu d’âme, serait limité à un simple « corps » physique : on doit entendre par là que l‘animal n‘est pas perçu par Descartes comme étant douée de conscience, de raison ou de pensée ni de parole pour les expliciter. En effet, l’animal n’aurait aucun comportement d’ordre spirituel, et ses actions seraient uniquement guidées par la volonté de « conserver » son corps, d’où découle l’instinct de survie lui dictant de « chercher de quoi le nourrir », sans quoi il péricliterait.
Ainsi, l’animal n’est-il, dans la conception du philosophe,