Etude de situation
POUSSE TOI DE LA QUE JE M’Y METTE
Mardi dernier à 14h30 à l’EHPAD où je suis en formation d’aide médico-psychologique.La gouvernante vient m’informer de la décision prise par l’administration de changer Mme B de chambre immédiatement.
Mme B. est une dame du monde de 92 ans, chevelure blanche mi- longue se déplaçant en fauteuil roulant et ayant toute ses capacités mentales. Elle a beaucoup voyagée au cours de sa vie et n’as pas souhaitée d’enfants. Cette personne aime la tranquillité et le calme et par conséquent préfère ne pas participer aux activités et aux repas servis dans les salles de restaurant et désire manger dans sa chambre et y passer ses journées.
Mme B. ayant été changée plusieurs fois de chambre au cour de l’année, je m’oppose à cette décision en argumentant l’état de fragilité de celle-ci, précisant qu’elle ne supporterait pas un énième changement de chambre. La gouvernante attire mon attention sur le fait qu’il s’agit d’un ordre de l’administration, car la tutrice de Mme V. réclame une chambre individuelle pour cette dernière.
Mme V. est une femme de 72 ans, mince aux cheveux roux. Autonome, elle est atteinte de potomanie et d’un délire mystique de spiritualité et n’a pas toutes ses facultés mentales. Celle-ci habite sa chambre double depuis son entrée dans l’institution il y a environ 4 ans.
Je monte donc informer et préparer Mme B. à cette décision à laquelle elle s’oppose fermement. Durant notre discussion, la gouvernante entame le déplacement de ses effets personnels sous le regard impuissant et résigné de Mme B.
Une fois le déménagement terminé, j’accompagne Mme B. dans sa nouvelle chambre double qui même si elle est beaucoup plus spacieuse ne lui convient pas. C’est alors qu’elle s’effondre en larmes en me disant cette phrase qui m’as touché : « Laissez-moi mourir, pourquoi vient-on encore m’emmerder alors que je suis à la retraite ? Je n’attends que la mort !!! »
J’ai essayé de la rassurer, la