Lorenzaccio d’Alfred de Musset
Page 146 du manuel

Du XVIIe au XIXe siècle, le théâtre se transforme lors de la période du romantisme. Il se traduit par l’exaltation des sentiments et un détachement par rapport à l’esprit classique. Le mot « classicisme » est forgé au XIXe siècle.
Le registre lyrique est présent dans les ouvrages. Le culte du héros qui naît avec le culte de Napoléon Ier se traduit par un héroïsme guerrier.
Le héros romantique ressemble aux jeunes qui sont nés dans le siècle et qui connaissent des déceptions romantiques. « Je suis né trop tard dans un monde trop vieux ». Il est difficile pour cette jeune génération du début du XIXe siècle de réaliser leurs rêves à une époque qu’ils considèrent comme médiocre.
Entre 1815-1818, c’est la restauration de la monarchie.
Le héros romantique se voit condamner au désœuvrement, à l’ennui. Il possède une sensibilité d’artiste, il est tourmenté, il souffre d’avantages que les autres hommes, il est inquiet et parfois désespéré.
Il se sent isolé, incapable de s’intégrer à la société, il reste un marginal, étranger aux valeurs de la société. Il est insatisfait.
En 1802, René de Chateaubriand écrit un roman autobiographique, René. Beaucoup de jeunes gens se sont identifiés à ce roman.
L’esprit romantique est associé à l’égotisme. L’objectif de l’artiste est de fuir hors du monde réel. Baudelaire cherche à échapper à la réalité.
Même si le héros romantique est ambitieux parfois, il est condamné à l’échec, l’amour et le bonheur lui étant refusés.

Comment Musset montre-il la désillusion de Lorenzo ?
Comment l’auteur montre-il la conduite libertine de son héros ?

1. Il a vu la réalité qui l’entoure. La métaphore de la dernière phrase permet de rajouter l’aspect romantique et mélancolique, mais aussi l’impossibilité pour le personnage d’échapper à la réalité.
2. ?
3. Dans les deux mises en scène, le double visage est suggéré car les deux Lorenzo sont habillés en noir, ce qui traduit un désespoir.