Etude de l’extrait « des cannibales » (michel de montaigne, essais, xxxi, i
Cela permet de définir une identité sexuelle biologique.
Les appareils génitaux masculins et féminins ont une organisation commune comprenant des structures qui ont des rôles différents dans la procréation :
– Les gonades ou organes reproducteurs (ovaires ou testicules) produisant les cellules sexuelles ou gamètes et des hormones sexuelles.
– Les voies génitales permettant le cheminement des cellules sexuelles (canal déférent, trompe.
– Les organes génitaux externes intervenant dans l’accouplement indispensable a la rencontre des gamètes dans l’organisme féminin.
Les gonades, voies génitales et organes génitaux externes sont différents chez un individu de sexe masculin et chez un individu de sexe féminin. Ces structures définissent le sexe phénotypique.
On peut également définir un sexe génétique caractérisé par la présence ou l’absence du chromosome Y et un sexe gonadique caractérisé par la présence d’ovaires chez la femme et de testicules chez l’homme.
La première étape est la mise en place, au début du développement embryonnaire, d’un stade phénotypique indifférencié.
Chez le jeune embryon quel que soit le sexe génétique, la structure de l’appareil génital est identique :
Les gonades sont indifférenciées (elles renferment des cellules germinales destinées a devenir des gamètes et des cellules somatiques)
Les voies génitales, également indifférenciées, présentent deux types d’ébauches : les canaux de Wolff et les canaux de Muller.
On introduit par transgénèse, dans le génome de cellules-œufs XX, un fragment d’ADN contenant le gène SRY.
Ces cellules –œufs donnent un phénotype sexuel male. La deuxième étape est la différenciation de la gonade en fonction du sexe génétique
L’acquisition du sexe gonadique masculin est déterminée par la présence du chromosome Y
(l’expression du gène Sry)
En absence du chromosome Y,