Etude des risques
Draft 1
PREMIERE ANALYSE DE RISQUES
Cette analyse est préliminaire. Elle doit être complétée et affinée.
Parmi les éléments à prendre en compte et encore insuffisamment identifiés et analysés, la recherche et la connaissance de toutes les parties prenantes locorégionales qui seront ou pourront devenir acteurs sur ce dossier, est indispensable.
LE RISQUE LIE A LA POSITION QUE PRENDRA L’ETAT FRANÇAIS
Dans la situation économique actuelle, il faut anticiper que l’Etat Français ne verra pas d’un bon œil la fermeture de deux sites industriels, même si ce PSE ne concerne pas – toute proportion gardées – un grand nombre de salariés.
Sa position de principal actionnaire minoritaire ayant le pouvoir de blocage risque fort de « l’obliger » à faire preuve, au moins dans sa communication, de son hostilité à ces fermetures.
1 – Avant l’annonce
C’est lors de l’annonce au CA que le gouvernement français sera « officiellement » au courant de la décision prise par de fermer les sites de .
Les administrateurs représentant risquent de vouloir en référer à leurs ministères de tutelle avant d’avaliser le plan. Et donc de lui faire prendre du retard et d’empêcher l’annonce par communiqué de presse, prévue le même jour.
Il n’est pas impossible qu’ils votent contre d’emblée. Cette éventualité a-t-elle été anticipée ?
Ils peuvent voter pour mais que l’Etat Français par voix de Ministre ou de Conseiller, fasse savoir son désaccord dès le moment où il sera rendu public que la restructuration annoncée globalement touche en fait la France.
Il serait donc indispensable, si cela n’a pas encore été anticipé, d’informer en entretien face à face et très confidentiellement les administrateurs de la décision prise et d’obtenir au moins leur neutralité bienveillante. Un entretien entre le PDG de et le cabinet du Ministère de la Défense, voire celui du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi serait sans doute utile pour « désamorcer »