Etude du chapitre "gavroche dehors", les misérables
Dans le roman Les Misérables, que Victor Hugo, auteur réaliste, romantique et républicain à écrit en 1862, le héros c’est le peuple, sublime et sacrifié. Peuple incarné par un ancien bagnard, Jean Valjean, une femme abandonnée, Fantine et sa fille Causette, et enfin Gavroche, l’enfant des barricades. Ils deviennent ainsi l’enjeu du roman social autant que des aspirations de ce 19 e siècle des Révolutions.
Dans cet extrait du chapitre « Gavroche Dehors » nous allons étudier la mort du petit héros en 2 axes : L’art de la description au service du héros de roman et Un héros populaire et mythique.
I. L’art de la description au service du héros.
A- Une scène dynamique.
Sa dynamique est marquée par l’art des oppositions et des contrastes : Dès la 1ère ligne, Epouvantable s’oppose à charmant, à la 2nd Fusillé s’oppose à fusillade. (Lignes 4, 6, 12, 22, 24) Tombé s’oppose à se redresser mis en valeur par la structure Ne..Que. La vivacité de l’action, le suspense sont mis en valeur par le rôle des adverbes « On le visait sans cesse, on le manquait toujours. » Les lignes 6 à 10 se caractérisent par l’accumulation de 10 verbes d’actions toujours à l’imparfait, marquant une action fulgurante et incessante. On note également le suffixe « re » qui marque la répétition ? Même sa mort est décrite avec des verbes d’actions ; redresser, rayait, éleva, chanter.. Action et émotion sont d’ailleurs liées. Ligne 6 « riaient », 1igne 12 « haletant d’anxiété », ligne 2 « il s’amusait beaucoup ».. L’action est renforcée par la vision omnisciente du narrateur : « on » général à la ligne 20, donnant une vision grandiose de l’action héroïque.
B- Une scène épique.
L’action peut aussi être un spectacle (Ligne 1) nous somme les spectateurs impuissants, tout comme les insurgés derrière la barricades, symbolisé ligne 12 par la métonymie « la barricade tremblait ». L’image positive, fraternelle, unie de ceux qui vont bientôt mourir est