Etude du discours de Chirac à commémoration de Vel d'Hiv
Histoire.
Observations & note :
L'attitude de l'État Français par rapport aux responsabilités du régime de Vichy dans la déportation des juifs a beaucoup évoluée. En effet la mémoire de la Shoah a été mise à l'écart de très nombreuses années. Pour appuyer nos dires, nous allons utiliser un discours prononcé par Jacques Chirac lors de la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv', en 1995 ( l'année de son élection en tant que président).
Les différents présidents qui se sont succédés de 1945 à 1995 n'ont jamais reconnus officiellement les responsabilités de Vichy, certes cela pouvait être dur d'avouer que « ses heures noires », l.5, sont arrivées et qu'elles « souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et nos traditions », l.5-6, mais le fait de ne pas reconnaître les responsabilités de Vichy entraîne l'oublie de la Shoah, de tous les juifs et des autres victimes déportés hors des résistants.
C'est ainsi qu'au lendemain de la guerre, l'État Français, alors présidé par Charles de Gaule, axe toutes les mémoires sur les résistants en racontant que toute la France, tous les Français ont résistés à l'occupant ensemble, or seulement 2% de la population française a résisté dont certains policiers, « on verras, aussi, des policiers fermés les yeux, permettant ainsi quelques évasions », l.15. Un nouveau terme est alors instauré, le mythe résistancialiste.
Plus tard, un autre terme va suivre, le négationisme. Certaines personnes remettent en causes les camps de travail et d'extermination. En 1972, le premier partie d'extrême droite depuis Vichy va émerger, il s'agit du FN, Front National. Il y a aussi un homme qui remet en cause les chambres à gaz en 1979, Robert Faurisson.
Malgré tous cela, une petite avancée a lieu en 1992 avec François Mitterand. Il est le premier président français a assisté à la commémoration du Vel' D'Hiv'. De plus, il instaure une journée officiel du souvenir des persécutions racistes et