Etude du parfum bic
Amina ZOUAOUI et Lahcen OULHAJ Université Mohammed V-Agdal, Rabat
1. Introduction
Depuis le début des années ‘90, le secteur financier marocain a engagé un ensemble de réformes financières visant le secteur bancaire, la bourse des valeurs et, d’une manière générale, l’environnement financier. En effet ce mouvement de modernisation a été engagé en réponse à un contexte léthargique qui ne permettait pas au système de remplir sa fonction principale à savoir une répartition efficace des ressources. Une décennie plus tard la situation du système financier a été marquée par une forte instabilité: d’une part le secteur bancaire s’est caractérisé par une augmentation significative des créances en souffrance, particulièrement au niveau des organismes financiers spécialisés, et d’autre part la bourse des valeurs poursuivait une tendance décroissante soutenue. Pendant la même période le concept d’intégration des marchés s’est de plus en plus généralisé entraînant ainsi la nécessité d’adaptation des économies aux nouveaux paramètres mondiaux. En effet dans ce cadre le Maroc a dû introduire quelques dispositions dans un but d’harmonisation des règles de fonctionnement du secteur financier, dont l’inspiration revient précisément aux principes de la politique de voisinage entre la Communauté européenne et le Maroc. Plus concrètement, la nouvelle loi bancaire et le nouveau Statut ont été modifiés dans ce sens et c’est ainsi que dans cette étude nous essaierons de présenter une analyse comparative entre les dispositions européennes et marocaines. Ce travail sera structuré en deux parties: la première (Section 2) aborde l’analyse de la loi bancaire marocaine, elle-même articulée autour de deux Chapitres; d’une part un premier Chapitre présentant les changements organisationnels, et d’autre part un deuxième Chapitre décrivant les nouvelles dispositions que la loi bancaire actuelle