Etude du personnage de lorenzo dans lorenzaccio de musset.
Acte I, scène 1 : -Lorenzo apparaît comme l'entremetteur du Duc de Médicis. au cours d'une longue tirade parle de la débauche « Nous n'avons avancé que moitié. Je réponds de la petite ». Cette tirade permet au spectateur de comprendre que Lorenzo est un habitué et presque un expert de la débauche.
Acte I, scène 4 : -Lorenzo apparaît comme un espion. Le Duc dit de lui qu'il est « glissant comme une anguille ; [qu'] il se fourre partout et [lui] dit tout ». Le Duc enchaîne alors avec une description très dégradante de Lorenzo.
Acte I, scène : -Le Duc a totalement confiance en Lorenzo. Il se complait à dégrader Lorenzo aux yeux du Cardinal Cibo et de Sire Maurice, le traitant du « plus fieffé poltron ! Une femmelette, l'ombre d'un ruffian énervé ! ».
Acte I, scène 4 : - Scène de l'épée où Lorenzo, après avoir dominé ses adversaires le Cardinal et Sire Maurice par la parole, semble se retrouver démuni lorsqu'on le pousse à la violence et finit par s'évanouir à la vue d'une épée. Le Duc se réjouit à la vue de cet évanouissement car cela confirme son idée que Lorenzo, qu'il appelle Lorenzetta, n'est qu'un lâche qui ne représentera jamais le moindre danger.
II) Lorenzo un héro double et double de Musset
Acte I, scène 6 : -Lorenzo n'a pas toujours été le débauché mis en avant au début de la pièce. « Sa jeunesse n'a-t-elle pas été l'aurore d'un soleil levant ? » demande Catherine Marie, dévoilant l'enfance vertueuse de Lorenzo.
Acte II, scène 2 : Marie rêve de Lorenzo « Le spectre s'est aussi auprès de la lampe, (…) et j'ai reconnu mon Lorenzino d'autrefois ». Confirme que dans le passé Lorenzo n’était un débauché comme aujourd’hui.
Acte III, scène 3 : long dialogue entre Lorenzo et Philippe Strozzi, Lorenzo étale devant Philippe le vice des hommes et est persuadé de l'inutilité de la mort d'Alexandre pour la République. Lorenzo semble encore assez