Correction « A celle qui est trop gaie »

Etude linéaire :

Titre : « A celle qui » est une dédicace ; le mot « trop » est une indiation du blame que fait Baudelaire. Les sentiments trop gais de la femme sont en opposition avec le spleen de l 'auteur.

1e strophe : -On décrit le blason de la femme (son physique) + répétition de « beau » -La femme est associée au paysage (habituel chez Baudelaire) -Le « rire » = la joie + personnification du rire qui « joue » -Synesthésie au dernier vers : « vent frais », « ciel clair » -Le tutoiement apporte la proximité : « ta », « ton »

2e strophe : -Enjambements sur toute la strophe -Continuité de la description du blason féminin - « ébloui », femme lumineuse comme le soleil, la nature - « Passant chagrin » opposé à la femme si gaie - « Vent frais » dans la 1e strophe fait écho à « santé » dans la 2e strophe 3e strophe: -Encore des enjambements, dont celui qui met en valeur le vb « jetter » -Synesthésie : « retentissantes couleurs » + « l'image » -Femme associée aux fleurs = topos du poème romantique -La femme est la muse inspiratrice

4e strophe : -4 fois le mot « folle » on ne sait pas si c'est de l'éloge ou du blame - « robes folles » personnification de robes et « esprit bariolé » : on peut penser que les adj sont inversés ; la tenue est à l'image de la femme : folle. -Point de coupe avec le vers « je te hais autant que je t'aime » qui va faire balancer le poème - « ! » : la ponctuation est une marque du lyrisme

5e strophe : - Dans la première partie du poème les verbes étaient au présent, ils passent ici à l'imparfait et au passé composé qui sont les temps du récit d'une scène particulière. - « Quelquefois » apporte une preuve de plus que c'est le récit d'une scène bien précise