Etude sidoni
Sidonie est une fillette qui souffre de trouble du comportement alimentaire qui semble mettre sa vie en péril. En effet, nous pouvons relever des phrases comme « elle réclame gavage et perfusion », « la nourriture lui fait peur, elle a envie de se sauver de la nourriture » ou encore « elle avait cinq de tension pendant quarante huit heure on se demanda si elle allait vivre ou mourir ».
D’autre part, il apparait que cette patiente présente des problèmes identitaires : son identité est diffuse. En effet, la fillette déclare « je veux mourir pour savoir qui je suis ». L’estime de soi de Sidonie alterne entre sentiment de toute puissance et vide sidéral : « Dans un premier temps, (…) elle s’est sentie magiquement toute puissante » mais « devoir se soumettre à la règle de l’institution c’est voir s’effondrer sa toute puissance ». Sa quête identitaire s’appuie sur une relation anaclitique avec l’analyste : « elle s’est sentie magiquement toute puissante comme l’était son analyste » ou encore le père « le discours contre la clinique elle le tient avec son père ». Sidonie semble occuper chez elle une place d’enfant roi et elle vivait probablement pendant sa prime enfance dans une élation narcissique sans limite : « Sidonie y retrouve une place de reine » « La simple remarque de la directrice a introduit une rupture dans son cadre à elle qui n’était plus apte à demeurer le dépositaire de son monde fantomatique ». Par ailleurs, la patiente ne semble pas avoir conscience des limites de son corps : « son corps, elle ne le sent pas », « les envies et ce que le corps veut ce n’est pas pareil ». De plus, nous pouvons noter la survenue transitoire d’une idéation persécutoire : « des voix lui disent « on t’assassine » d’autres la menacent «tu t’en repentiras ». La fillette déclare qu’on y trame « un assassinat d’âme ». Elle a développé une phobie de la nourriture : « la