Etude de cas sur la bolivie
La croissance repose sur l’exportation des matières premières comme le gaz, le zinc ou le soja (cela représente 50% des recettes du pays) mais les délais d’acheminement sont longs faute d’accès à la mer.C’est pourquoi chaque 23 mars les boliviens descendent dans la rue le jour de « la fête de la mer » (document 1) et réclament un accès souverain au Pacifique comme autrefois.Bien entendu les projets existent : en 2009, le Chili a proposé à la Bolivie la création d’un tunnel long de 150 km comme nous l’indique le document 3, il devait partir de la Bolivie et arriver dans une île artificielle au Pérou mais c’est un échec.De 2013 à 2018, la Bolivie négocie auprès de la Cour Internationale un accès souverain à la mer via le Chili mais c’est un refus.Il est alors décidé en 2018 deux projets dont le plus ambitieux est déjà en construction : c’est le chemin de fer bi océanique (documents 3,4 et …afficher plus de contenu…
Aujourd’hui, plus de 30000 tonnes de marchandises boliviennes transitent par le port d’Ilo au Pérou (document 6) alors que les autorités boliviennes n’en prévoyaient que 10000 tonnes en 2019, il s’agit donc d’une nécessité d’avoir accès à la mer comme facteur de croissance.Ce serait une ouverture au marché mondial qui réduirait les coûts et les délais et pourrait ainsi développer la croissance du pays.Un autre projet est à l’étude (document 5), il s’agit d’une liaison fluviale via le fleuve Rio Paraguay qui partirait de Buenos Aires en Argentine vers le port bolivien de Puerto Busch.Pour autant, ces projets coutent chers, il y a une incertitude sur le financement même si l’Allemagne et la Suisse sont intéressées par le chemin de fer.Les infrastructures sont présentes au Brésil et en Bolivie mais elles doivent être réhabilitées alors qu’au Pérou, il faut tout construire y compris des ponts et des tunnels dans un relief des Andes très délicat, tout en prenant en compte l’impact