Je vais analyser un passage se trouvant dans l’œuvre « Rhinocéros » d’Eugène Ionesco, parue en 1957. Le livre se situe dans le XXème siècle, où les régimes totalitaires ont laissé une grande trace, que ce soit dans la vie courante ou dans la mémoire. Il y a donc un certain traumatisme dans les propos de l’auteur, il dénonce cela. Le passage se trouve dans les locaux de travail de Bérenger, il y a une discussion sur l’existence des rhinocéros que des personnes ont vus en ville. L’intention de l’auteur serait de nous montrer l’absurdité des arguments de Botard. Plan : -Du début à « Dudard : Tout le monde sait ce qu’est un chat. » p.63 => désaccord entre Botard et Dudard, qui est appuyé par Daisy. -De « Botard : Est-c d’un chat, ou est-ce d’une chatte qu’il s’agit ? (…) je suis même antiraciste » p.63-64 à « Daisy : Puisqu’on vous dit que personne n’est raciste. (…) un rhinocéros en l’occurrence. » p.64 => déviation de la conversation sur le racisme, thème absurde pour ce passage. -De « Botard : je ne suis pas du Midi, moi. (…) On en fait une montagne » p.64 à la fin p.65 => reprise du désaccord de la vision de rhinocéros Nous pouvons voir que les personnages présents, sauf M. Papillon (donc Dudard, Daisy et Botard), prennent parti quand à l’existence ou non d’un rhinocéros en ville. Daisy, ayant vu l’animal, et Dudard sont d’accord sur le fait de cette apparition, ils appuient leurs arguments à l’aide d’un journal. (p.63 : « Monsieur Papillon : « Hier, dimanche, dans notre ville, sur la place de l’église, à l’heure de l’apéritif, un chat a été foulé par un pachyderme. ») Botard, quand à lui, refoule cette hypothèse car il n’a pas confiance en les journalistes (p.63 : « Botard : Je ne crois pas les journalistes. (…) je suis un esprit méthodique, exact. »), Il débute son débat, nous pouvons le dire, de façon rationnelle, en effet, il est possible que des personnes n’aient pas confiance en la presse et la réfute constamment, cela est plutôt une pratique