eugénisme

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La science[modifier | modifier le code]
Darwin et l'eugénisme[modifier | modifier le code]
Avant même la définition du terme « eugénisme », Francis Galton s’est inspiré de la théorie de l’évolution de Charles Darwin dans ses travaux, amenant ce dernier à se prononcer sur la question de la doctrine eugéniste naissante. Dans son ouvrage La Descendance de l'homme et la sélection sexuelle, paru en 1871, Darwin reprend les conclusions de son cousin sur l’hérédité en affirmant qu'il est probable que le « talent » et le « génie » chez l'Homme soient héréditaires17. Il lui paraît également vraisemblable que les protections sociales vont à l’encontre de la sélection naturelle18. Il se refuse cependant à adopter les conclusions politiques de Galton, plaçant l’esprit de fraternité humaine au-dessus des lois scientifiques : « nous ne saurions restreindre notre sympathie, en admettant même que l’inflexible raison nous en fît une loi, sans porter préjudice à la plus noble partie de notre nature », déclare-t-il ainsi dans le même ouvrage19. Ce n’est qu’après la mort de son cousin qui intervint en 1882 que Galton commença à appeler « eugénisme » sa philosophie sociale. Le nom de Darwin y resta cependant durablement attaché, à cause de l’implication de sa famille– outre Galton, son fils Leonard Darwin en fut l’un des promoteurs les plus influents au Royaume-Uni – et des principaux défenseurs du darwinisme dans le développement de la doctrine. Les travaux de Galton scellent en effet une union durable entre la science en général, la génétique en particulier, et la doctrine eugéniste20.
La génétique des populations[modifier | modifier le code]

Ronald Fisher, un des fondateurs de la génétique moderne, fut titulaire de la chaire Galton d’eugénisme de l’University College de Londres21.
Pour André Pichot ou Troy Duster, le succès de l’eugénisme qui s’amplifie au début du xxe siècle est en partie déterminé par des causes internes à l’histoire des sciences, et notamment par la

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