Eugénie grandet
De Honoré de Balzac
À Saumur, Monsieur Grandet a réussit à amasser une fortune qui n'a d'égal que son avarice. Il règne en tyran sur son entourage, c’est-à-dire sa femme, sa fille unique, Eugénie, et sa servante Nanon enfermant tout à clé, et rationnant toute la maisonnée.
Lors de l’anniversaire d’Eugénie, une fête est organisée pour ses vingt-trois ans. Les Cruchot et les des Grassins y sont invités, deux familles rivales qui espèrent marier l'un de leurs fils avec la fille du père Grandet. À l’improviste, pendant la fête Charles Grandet arrive, le cousin de Paris dont le charme et l'élégance ne tardent pas à prendre effet sur Eugénie. Celle-là tome amoureuse de son cousin, et peu à peu le jeune homme partage ses tendres sentiments. Cependant, Charles se trouve surpris face à l'aspect misérable de la maison de son oncle.
Charles est arrivé avec une lettre rédigée par son père et qui est destinée à son oncle, le père Grandet. On y apprend que le père de Charles s’est ruiné et les créanciers le poursuivent ce qui l’amène donc à se suicider. Charles alors n'a plus un sou, mais ne le sait pas encore. En apprenant la mort de son père il est effondré de douleur et se renferme dans sa chambre. Le père Grandet, loin de s'attendrir, méprise son neveu endetté, un fait qui laisse Eugénie choquée par l'insensibilité de son père.
Le jeune homme pleure jour et nuit pour son père et toute son infortune. Eugénie, étant émue, fait tout son possible de soulager son pauvre cousin et puis elle finit par lui offrir tout son argent : des pièces de collection offertes par son père pour que Charles puisse réaliser son projet de partir aux Indes afin d’y refaire sa fortune et effacer la faillite de son père. Charles pleure de bonheur face à la bonté d'Eugénie et lui donne en échange un nécessaire de toilette en or qui contient le portrait de sa mère et de son père défunts. Après de grands serments Charles et Eugénie échangent un baiser et se promettent de se