Alan Greenspan (président de la Réserve fédérale américaine jusqu’en 2006) dans son son livre la croissance revient, assure qu’avant la crise des subprimes et encore après, le marché libre est le meilleur moyen de financer l’économie. En effet, Les économistes deviennent des oracles modernes qui courent les plateaux télé, les micros et les tribunes des journaux où ils défendent l’importance des banques : coeur du système économique. Tous les acteurs économiques : ménages, entreprises, Etats, institutions financières sont face à un moment donné à un choix de financement : recourir au marché (ou choix inverse :ne pas y recourir), via les banques Mais des risques liés aux délais importants limitent le système financier. C’est pourquoi toutes les banques capitalistes sont soumises à des normes strictes indépendantes de l’Etat. En France, elles sont sous le contrôle de l’ancienne commission bancaire : l’Autorité de Contrôle Prudentiel. Ce concept de transparence (galvaudé aux Etats-Unis) est applicable à TOUS les marchés de capitaux contrant l’opacité et la dématérialisation des transactions monétaires. La crise des subprimes a imposé des, changements et mesures de régulation étatiques sans précédent. En effet, les banques qui n’ont pas été soutenues par Washington ont fait faillite. Dans une économie de marché, l’Europe profite de cette dérégulation comme en témoigne les actualités quotidiennes. C’est pourquoi les gouvernements influence les marchés : par exemple, la loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010, la loi portant réforme du crédit à la consommation du 1er juillet 2010 et des règlements européens du 24 novembre 2010 sur la surveillance macro prudentielle du système financier dans l’Union européenne et instituant le Comité européen du risque systémique et les Autorités européennes de surveillance. L’objectif est d’éviter une chute de l’euro à 1, 20 $ par exemple. A fortiori, les pays émergents sont confrontés à une