Euro peut il disparaitre
« A l'automne 2009, le premier ministre grec, Georges Papandréou, nouvellement élu, déclare publiquement que le déficit public grec sera considérablement plus élevé que celui qui avait été annoncé quelques mois plus tôt » . Au lendemain de cette déclaration de l'homme politique, la confiance des marchés financiers au sujet de la dette grec s'est fortement amoindri ce qui lui a rendu difficile et couteux, le recours a ces mêmes marchés. Suite à cela les taux d'intérêt sur la dette grecque ont fortement augmentés, rendant insoutenable le poids de cette dernière. Or avec un déficit public à hauteur de 15% du PIB, la Grèce n'a pas respecté le Pacte de Stabilité et Croissance, qui plafonne ce déficit à 3% du PIB , or ce pacte à pour but d'harmoniser les politiques budgétaires au sein de L'UE. De plus à ce moment, la zone euro subissait une récession datant de la crise des subprimes survenue deux ans plus tôt aux Etats-Unis en provenance cette fois de la sphère privé.
Aujourd'hui, l'état hellénique se rapproche de la faillite, malgré les aides répétés de l'Union Européenne et du FMI. Cette situation a rejailli sur d'autres pays de la zone euro, ainsi l'Irlande, le Portugal, l'Italie et l'Espagne sont désormais en difficulté économique et toute l'Europe est plongé dans la crise des dettes souveraines. Afin de solutionner cette crise les institutions Européenne, ont incité les pays les plus touché a adopté des politiques budgétaire d'austérité en limitant au maximum les dépenses public. Ces politiques de rigueur ont entrainé des réponses sociales fortes de la part des habitants des pays les plus touchés qui n'ont pas hésité à manifester, comme par exemple les jeunes en Espagne qui se plaignent d'un trop fort taux de chômage. L'Euro, une monnaie unique adopté par 17 pays de l'Union Européenne depuis 1999, se retrouve sous les projecteur car cette monnaie n'a pas les moyens de permettre une sortie de la crise. Certain pays se pose même la question d'une