Nous l'avons précédemment dit, la démocratie en tant que système politique, avec l'implication d'un élargissement du corps électoral, reste et restera austère à Guizot. Son écrit regorge de répugnance à son intention, c'est le thème central de cette extrait ( ligne 12: « culte idolâtre de la démocratie »; ligne 35: » le mal qui nous dévore »). Sa haine à l'égard de la démocratie à plusieurs explications: historique en premier lieu. Rappelons qu'à l'époque, la Seconde République portait dans les esprits le poids des événements de la précédente. Le spectre de la Terreur est encore dans les têtes, notamment des riches propriétaires fonciers et industrielles ( la « nouvelle aristocratie »). Le second galop d'essai est perçu par Guizot comme un échec de la société française . La république n'apporte rien de bon, à commencer par son inefficacité politique. Les journées de juin 1848 ont dors et déjà entamé la légitimité de cette Seconde République. Provoquant des bouleversements sociales, idéologiques et ministériels indispensable à Guizot, elles ont ouverts la porte à sa remise en question . Effectivement, rappelons que Guizot était en sous la monarchie de juillet ministre des affaires étrangères de 1840 à 1848 et avait le rôle central au gouvernement. C'est sous une monarchie constitutionnelle que François Guizot à réalisé son oeuvre politique! Il n'a eu de cesse de casser le mouvement républicain qui réclamait un élargissement du droit de vote, ce qu'il refusait avec intransigeance. Il nous explique que notre incapacité à trouver le bon système avec un gouvernement stable réside dans la place omnipotente qu'occupe la démocratie dans la société ( ligne 13: « la domination de la démocratie »; ligne 15: « au prix de la démocratie, tout gouvernement régulier est impossible »). Car cette démocratie inclus la république, qui inclus toute la population dans l'espace politique. Bien que la société est de plus en plus lettré, elle n'a pas encore, selon l'auteur, l'éducation