Euthanasie
La fin de vie, c’est-à-dire l’approche de la mort soulève des problèmes accablants, parfois dramatiques parce que la mort est un processus irréversible. Parler de la mort, c’est parler de l’horreur qu’elle inspire.
Cependant, les immenses progrès technologiques notamment les IRM qui permettent d’analyser avec une grande précision des lésions autrement invisibles, ont fait reculer la date de la mort et mourir est devenu une affaire de la médecine. Et quand la médecine ne peut plus rien, elle peut encore accélérer le processus terminal : c’est la question récurrente de l’euthanasie et des soins palliatifs.
En effet, les positions face à ces processus, son très divergents dans l’Union Européenne :
* Le catholicisme refuse l'euthanasie car il est en opposition directe avec le 5eme commandement : « Tu ne tueras point ». L’euthanasie est considérée comme un crime qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Ce la va hors de la morale chrétienne.
* L’Islam refuse aussi l’euthanasie car d’après le coran ; « L’homme représente l’œuvre divine la plus importante et la plus complexe, la créature qui représente le pouvoir sur Terre ». Ce qui est toléré est de laisser l’homme mourir naturellement car « en l’Islam l’euthanasie ne se pratique pas car l’être humain ne possède pas son corps, c’est Allah qui en dispose ». L’euthanasie est donc considéré comme un suicide.
* Le Protestantisme soutient l’idée que Dieu n’est pas exclusif dans le fait de disposer du droit à la vie, il accepte donc l’euthanasie.
* Le Bouddhisme accepte l’euthanasie car il est perçu comme un acte de compassion, un « coup de grâce » donné à un mourant qui lutte pour atteindre ce stade le plus élevé du destin humain qu’est la libération.
* La Loi Léonetti du 22 avril 2005 qui permet de répondre à beaucoup des situations de fin de vie difficiles. Au nom du droit des malades, la loi proscrit tout acharnement thérapeutique et autorise les médecins à