euthanasie
Introduction
En France l’euthanasie active est punissable de la réclusion criminelle à perpétuité. Si la loi réprime formellement l'euthanasie et le suicide assisté, entre 1998 et 2005, les textes règlementaires et législatifs ont cependant élargi les possibilités de cessation de l'acharnement thérapeutique et étendu les droits du malade « à une fin digne ». La loi Leonetti est une loi qui date du 22 Avril 2005. Ce texte interdit l’acharnement thérapeutique et autorise un médecin, après avis collégial et autorisation des proches ou du patient, à appliquer un traitement antidouleur «qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie», mais non de provoquer la mort. La frontière est mince avec «le droit au laisser mourir» de l’euthanasie passive (c'est-à-dire le renoncement aux traitements médicamenteux, l'interruption de l'alimentation ou de l'hydratation artificielle ou l'administration d'opiacées ou de sédatifs à haute dose, pouvant plonger le malade dans le coma et provoquer la mort au bout de quelques jours.) La loi interdit l’euthanasie active qui suppose le geste d'un tiers qui administre à un malade une substance létale dans le but de provoquer la mort immédiatement. Elle renforce la priorité aux soins palliatifs qui sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution…”
Le 24 Novembre 2009, les députés français ont rejeté une proposition de loi présentée par le député socialiste Manuel Valls visant à légaliser l'euthanasie dans certaines conditions.
1) L’euthanasie dans le monde.