L'euthanasie « En matière de fin de vie, la dignité, c'est maîtriser les conditions de sa propre fin de vie »

I. Introduction 3
II. Définitions 3
A. Générale 3
B. Euthanasie active 3
C. Euthanasie passive 3
D. Suicide assisté 4
III. Pays où l’euthanasie est légalisée 4
A. Pays Bas 4
B. Etats-Unis 4
C. Belgique 4
D. Luxembourg 5
E. Suisse 5
IV. Où en est-on en France ? 5
V. Soins palliatifs 5
VI. Notre point de vue 5
VII. Sources 6

I. Introduction
Lorsqu’il s’agit d’un divorce, de l’avortement, du mariage pour tous, et malgré les esprits les plus conservateurs de notre société, le législateur a créé les conditions du choix et l’encadrement des pratiques afin que ce choix s’exerce librement, sans contrainte et sans aucune dérive. Sur le sujet de la fin de vie comment doit-on agir ? Laisser l’individu choisir ? Encadrer les pratiques de la fin de vie ? Afin de s’assurer de son consentement libre et éclairé et de se garder de tout risque de dérive ou, considérer cet acte comme un assassinat ?

II. Définitions

A. Générale
L’euthanasie est une pratique qui consiste à provoquer la mort d'un patient pour des raisons médicales, notamment l'incurabilité d'une pathologie associée à une souffrance ou des douleurs insupportables. Elle peut être active, c'est-à-dire que la mort est due à l'administration d'un produit, ou passive lorsqu'un arrêt des soins curateurs est initié, et seuls des soins dits de confort sont prodigués (antalgiques pour les douleurs, confort respiratoire...).
On parle aussi d'aide au suicide quand un cadre et du matériel pour se donner la mort sont donnés au patient. L'euthanasie active est actuellement considérée comme un crime. La loi Leonetti de 2005, et le rapport du Professeur Sicard de 2012 ont pour but d'adapter au mieux la prise en charge des personnes en fin de vie. Le code pénal français condamne indifféremment euthanasie active et passive. Pourtant, des différences capitales les distinguent.
B.