Evaluation 6.1
1. Références bibliographiques
Titre : Phobie et Toc adieu à la « névrose d’angoisse »|
Auteur : Pierre-Henri Castel|
Note sur l’auteur : Psychanalyste et directeur de recherche |
Edition : Sciences Humaines|
Date de l’édition : Septembre 2012|
Nombre de pages : 83 pages|
Référence des publications : Sciences Humaines|
Site internet : www.scienceshumaines.com|
2. Résumé de l’article
Le psychanalyste Pierre-Henri Castel nous fait l’historique des réactions anxieuses et des questions qu’elles posent. D’après Morel les « délires émotifs » sont la réunion de phobies et d’angoisse, qui déclenchent un ensemble d’anticipation. C’est un trouble viscéral sur les pensées via les émotions. Les perfectionnistes, au 19ème siècle, pense alors que l’angoisse est plutôt une anxiété morale qui abrite les malades au fonctionnement intellectuel lésé. Il parle de « folie du doute » c’est-à-dire que le doute ne les quitte jamais. Les obsessionnels produisent des choses malgré eux.
Les psychiatres allemands posent l’idée que les « compulsions » sont des réponses pour chasser l’angoisse. Janet donne à l’angoisse une ampleur inédite, il prend le parti de ne pas réduire les réactions compulsives à de simples réactions. Les phobies, qui sont des réactions émotionnelles, n’expliquent pas les compulsions. Janet est le précurseur des thérapies cognitives. Freud pense que représentations et affects peuvent être séparés. Dans les années 1920, il forge l’idée de la « névrose obsessionnelle ».
Dans les années 1960, les contemporains d’Eysenck, parle de déconditionnement aux phobies, c’est-à-dire l’exposition à l’objet de la peur pour le déshabituer. Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont une dimension d’anticipation mais celle-ci n’est pas visible dans la fuite d’un individu face à l’objet de sa peur. Dès les années 1970, les thérapies comportementales sont associées aux thérapies cognitives pour plus de résultats.
Dans les années 1980, les phobies et