Evaluation Fiche de lecture
Source : article tiré d’Infirmière magasine, novembre 2012, n°311, pages 14-20 : « Odeurs et soins ».
Auteur : Hautemulle Mathieu : Auteur de nombreux articles notamment : « Plaie chronique : une journée pas comme les autres » 2011
Mots-clés : Odeurs, odorat, expériences olfactives, lexique olfactif, culture olfactive, stimulus olfactif, gêne, sémiologie olfactive, émotions, sens, soignant, soigné, agressions, infirmière.
II- Résumé
Les soignants parlent peu des odeurs. Hautemulle Mathieu l’explique par le fait que le lexique de l’odorat est plus restreint que ceux des autres sens, surtout pour les mauvaises odeurs. Elles sont souvent décrites par l’effet qu’elles suscitent et par leurs sources. Elle remarque aussi qu’il est en générale difficile d’en distinguer une des autres. De plus, une odeur est reliée à un contexte sensoriel et une émotion. La mémoire de celle-ci est ainsi associée à une image. Les stimuli olfactifs sont donc complexes et varie en fonction du contexte social, culturel, historique et des représentations de chacun.
L’usage de l’odorat dans la médecine a évolué au cours du temps. « Au XIXème siècle, la sémiologie olfactive » était beaucoup utilisé pour élaborer les diagnostics, elle paraissait même dans les manuels de médecine. De nos jours, elle n’est plus officiellement utilisée mais les infirmières gardent tout de même une certaine culture olfactive.
A l’hôpital, dans les maisons de retraites et tout autre établissement de soins, les soignants surtout les infirmières sont beaucoup confrontées aux odeurs, souvent qualifiés comme « désagréables » et « nauséabondes ». Les infirmières se sentent alors « agressées » par celle-ci, surtout en début de carrière. En effet il s’avère difficile de se protéger d’une odeur : Lorsqu’elle est sentit par la personne, elle s’est déjà déposer dans les narines. Elles peuvent alors provoquer des réactions comme la nausée, des hauts le cœur ou encore des maux de têtes. D’autant plus quand il