Evaluer les performance social
LE CERCLE. Comme toute organisation, les organismes d'utilité sociale sont amenés à développer une gouvernance rigoureuse dans laquelle le processus d'évaluation devient une condition d'attribution des financements. Pour les associations, ONG, fondations, universités, entreprises publiques locales ou coopératives, l'enjeu est de concilier équilibre économique et performance sociale.
Longtemps rejetée, la mesure de la performance sociale constitue une tendance de fond de l'économie sociale et solidaire. Issue des normes anglo-saxonnes, l'évaluation du retour social sur investissement (SROI) soumet les organismes d'utilité sociale à un contrôle du rendement social de leurs investissements. L'objectif est de conjuguer maximisation de l'impact social et contrôle des fonds alloués.
Pour répondre à ces nouvelles problématiques d'efficacité de la gouvernance et de modernisation des politiques publiques que rencontrent les organismes d'utilité sociale, le cabinet KPMG organisait le 5 octobre dernier une conférence sur l'évaluation de l'impact social. ";Dans un contexte de rationalisation des ressources publiques et d’exigence accrue sur l’emploi des fonds privés, l’évaluation de l’utilité sociale des acteurs de l’économie sociale et solidaire prend de plus en plus d’importance"; note KPMG.
Par un ancrage fort dans le tissu économique local et le conseil aux organismes publics, KPMG a développé une expertise importante sur l'économie sociale et solidaire. Le cabinet dispose d'ailleurs d'un département dédié à ce secteur avec aujourd'hui plus de 6 300 clients issus de la protection sociale, du secteur médico-social, du monde de l'éducation et de la recherche, de l'urbanisme et de l'habitat social, de la philanthropie ou de l'humanitaire, de la culture, du loisir et du tourisme.
La conférence organisée par KPMG a donc permis de faire le point sur l'évaluation de l'utilité sociale des acteurs de l'économie sociale