Evenements historiques
a) un problème de logique.
- Distinction entre Objekt et Gegenstand chez Hegel.
- L’Illusion de l’ob-jectivité, première position de la pensée.
b) Quelle rationalité pour l’étude des événements historiques ?
- Si l’étude de l’histoire doit se réduire à celle des faits, alors quel est le critère de sélection des faits admis comme significatifs ?
c) L’utilisation d’images et figures rhétoriques pour l’étude de l’histoire est l’indice d’un problème : il y a une difficulté de l’historien et du philosophe à penser la notion événement et a frotiori celle d’événement historique qui n’est ni un simple fait ni un simple événement naturel. Pourquoi l’événement historique ne se laisse t il pas ramener à ce qui explique l’événement ? Il est en effet à la fois le lieu de la surface des chose mais il renvoie toujours aussi avec son lieu d’origine, sa profondeur. Dès lors l’événement pas seulement ce que s’explique mais aussi ce qui a des effets et un sens. Il est donc toujours en excès par rapport aux causes qui peuvent l’expliquer.
Le problème que pose la définition de l’événement historique s’exprime dans l’opposition souvent affichée comme tranchée entre histoire événementielle et histoire structurelle. Tout se passe comme si l’événement ne pouvait être que soit survalorisé soit dévalorisé. Pour comprendre le statut de l’événement il faut traverser et dépasser cette opposition. Il faut débrouiller le statut logique de l’événement. En effet les possibles qui constituent l’événement le laissent dans une histoire ouverte.
Le risque est de se perdre en cherchant à déterminer l’indéterminable. On finirait par toujours coller un sens arbitraire à l’événement historique, toujours davantage dépendant des enjeux du présent que de lui-même en tant que fait. Il faut donc au contraire d’une pseudo-objectivité chercher une finalité spécifique investie par l’homme et sa nature d’être