Evolution de perrier
I.
La télévision
Perrier fait appel à des artistes avant-gardistes. Dans les années 60-70, époque d'abondance, de liberté mais aussi de créativité et de rébellion. La marque s'associe les talents d'artistes d'avant garde pour coller à l'air du temps. Les campagnes de Forest ou de De Wolff anticipent si bien les changements sociaux en cours qu'elles touchent leur cible en plein cœur ! Une recette qui marche puisqu’aujourd’hui les campagnes n'ont pas pris une ride…
Perrier fait appel à des grands réalisateurs. Dans les années 90, 100 millions de francs sont investis une campagne axée autour de quatre spots TV diffusés exclusivement en France. Le premier spot publicitaire met l'accent sur la soif : Jean-Paul Goude filme la rencontre d'un lion et d'une femme assoiffés. Le réalisateur a mis en image la folie de Perrier, à la fois décalé, sauvage et humoristique. Ce spot remporte le Grand Prix du 38ème Festival du film publicitaire à Cannes. Le second porte sur la fête : Ridley Scott fait tourbillonner Perrier dans la danse des planètes au rythme de Sex Machine de James Brown. Le troisième est axé sur le sport : le même réalisateur met en scène le tennisman John McEnroe vieilli de vingt ans, revivant une partie invisible sans balle ni raquette. Avec cette série, la France remporte en 1991 le Grand Prix du 38ème Festival du film publicitaire à Cannes. Le quatrième spot remporte le budget Perrier avec la publicité présentant de petits soldats de plomb, dans le décor d'un appartement et par une journée caniculaire, qui aux accents de " La Madelon " partent à l'assaut d'un réfrigérateur, pour libérer les bouteilles de Perrier et faire jaillir l'eau pétillante sur une foule de jouets assoiffés.
Grâce aux talents de grands réalisateurs, Perrier assure ses campagnes