PARTIE 3/ Le pétrole : instabilités et inquiétudes.
Le pétrole est une ressource épuisable, il provient d’un nombre limité de réservoirs, qui sont eux aussi limités. Nous savons également avec certitude que tôt ou tard la production de ces hydrocarbures va commencer à décroître. Même si cela reste difficile à savoir, le monde connaitra donc bientôt son pic pétrolier. Ce qui expliquerait donc les fluctuations des prix et les conflits sociaux et économiques au niveau mondial.
En effet, la demande de pétrole ne fait qu’accroître, et tout indique qu’au niveau mondial l’offre suffit tout juste à répondre à la demande, déjà aujourd’hui. La capacité de production excédentaire est en effet aujourd’hui de l’ordre de 1%, ce qui est très peu (1 millions de barils par jour, par rapport à une consommation de l’ordre de 82 millions de barils par jour).Dans ces conditions, la moindre variation du côté de la production (problème politique, embargo par exemple), du côté de la transformation ou du côté de la demande (hiver rude, gestion de la demande), peut avoir un impact considérable sur le prix. Cela laisse donc place à des révoltes entres les pays producteurs et les pays consommateurs (attentats, manifestations).
Le pétrole génère également de nombreux problèmes au niveau écologique. La consommation de pétrole est la principale cause de l’augmentation de Gaz à Effet de Serre (GES), dans l’Atmosphère. Ces derniers sont responsables du dérèglement climatique. Tous les climatologues ou presque sont d’accord et précisent que nous ne pouvons pas attendre que le pétrole ait commencé à devenir impayable pour réduire notre consommation de manière catégorique et rapide. De manière à ce qu’on puisse limiter à 2 degrés la hausse MOYENNE des températures au niveau planétaire avant la fin du siècle.
De nombreux pays importateurs notamment européens, pour des raisons principalement politiques (dépendance), financières (devises), environnementales (émissions de CO2), ont engagés une