Evolutions des formes poétiques du xvi au xx siècles
Nous allons commencer par le poème de P. De Ronsard « Quand vous serez bien vieille… » qui est un sonnet pour Hélène, dans ce poème l’auteur déclare son amour pour Hélène en utilisant plusieurs thèmes qui sont : la mort, l’amour & la fuite du temps qui montre la philosophie du 16e qui est de vivre au jour le jour sans se soucier du lendemain, mieux connu sous le nom de Carpe diem. En effet, le dernier vers « Cueillez dés aujourd’huy les roses de la vie » sonne comme une morale qui est la suivante : pour Hélène, il faut aimer Ronsard lorsqu’il en est encore le temps & il faut vivre au jour le jour sans se soucier du lendemain pour éviter d’avoir des regrets à la suite. La morale est énoncée au moyen des impératifs « vivez » (2e vers), « n’attendez » (2e vers) et « cueillez » (3e vers). La dernière strophe rappelle la vie fragile qu’on puisse avoir, en opposant la vie (« aujourd’hui » 3e vers), a la mort (« demain » 2e vers).
Allons maintenant au 19e siècle, plus précisément en 1850, pour analyser le poème de C. Baudelaire, Un hémisphère dans une chevelure. à cette époque les poèmes étaient souvent en prose, c’est-à-dire avec absence de versification et de strophe, et des poèmes souvent rythmique. Ici, l’auteur évoque ses souvenirs (« il me semble que je mange des souvenirs (L.19)), il pense se trouver dans les cheveux d’une femme « Dans l’océan de ta chevelure » (L.9), donc la chevelure est