Examen analytique du cycle achat
Dans le cadre de sa politique de diversification de l’agriculture, le Gouvernement ivoirien créait en 1963 la SODEPALM, une société d’économie mixte, qui deviendra une société d’Etat en 1977.
Cette structure avait pour objectif de mener à bien le programme de développement du binôme « Palmier à Huile et Cocotier ».
Après plusieurs modifications intervenues dans les structures de gestion du secteur Palmier et Cocotier, il y eut la création de plusieurs sociétés dont PALMIVOIRE et PALMINDUSTRIE en 1969.
En 1994, intervient le vote par le Parlement ivoirien de la Loi n° 946 338 du 9 Juin 1994 relative à la privatisation des participations et actifs de l’Etat de Cote d’Ivoire. Les principaux objectifs de cette privatisation étaient : ❖ L’amélioration de la productivité et de la compétitivité de l’industrie du palmier ; ❖ La poursuite du développement de la filière de l’huile de palme ; ❖ La continuité de la politique d’encadrement des planteurs. ❖
C’est en application de cette loi qu’interviendra la dislocation de PALMINDUSTRIE, et la naissance de trois nouvelles sociétés privées dont PALMCI.
PALMCI, société anonyme de droit ivoirien, créée en 1997, se voit attribuer trois blocs de palmeraies : le bloc du Sud-Est, le Bloc du centre et le bloc et Sud-Ouest. Ces plantations vont de la frontière ghanéenne à celle du Libéria sur les rives du Bas Cavally. Les parcelles de PALMCI s’étendent sur une superficie de : • 36.024 HA en plantations Industrielles et • 124.318 HA en plantations villageoises. •
PALMCI compte huit unités agro industrielles qui sont ainsi réparties: - A l’Est, deux unités: TOUMANGUIE, et EHANIA - Au Centre, deux unités : BOUBO et IROBO - Au Sud Ouest, quatre unités : BLIDOUBA, IBOKE, GBAPET et NEKA .
Sur chacune de ces unités est implantée une usine de transformation : à l’exception de Ehania qui en compte trois.
De même deux presseries pour la trituration des