Excipit candide
Voltaire (1694-1778) et l’un des fervents défenseurs de la philosophie des Lumières. Ce mouvement combattait l’intolérance, l’esclavagisme, le clergé et le fanatisme religieux, l’absolutisme et le droit divin… Il se battait pour la raison, la liberté, l’égalité, la vulgarisation des connaissances (cf encyclopédie des lumières de Diderot et D’Alembert), quitte à risquer la prison, l'exil, l'excommunions. Mais l’objectif des philosophes des Lumières était donc avant tout de souligner les abus et de remettre en cause la toute-puissance de certaines institutions pour éclairer les hommes et les voir progresser. Dans Candide, Voltaire va utiliser son héros pour dénoncer tous les vices et les injustices contre lesquels luttaient les lumières. Candide est un jour chassé du château de Thunder-ten-tronckh par son maître Pangloss qui est d’un optimisme extrême et soutient que « tout va bien dans le meilleur des mondes possibles », pour avoir embrassé sa cousine, Cunégonde. Au cours d’un long périple à travers le monde, d’aventures, mais aussi de douloureuses épreuves, Candide va peu à peu se détacher de la vison de Pangloss pour arriver à ses propres conclusions et à sa propre vison du monde. Un monde où il découvre l’esclavage, l’intolérance religieuse, et la barbarie de la guerre. Le dernier chapitre, intitulé « conclusion » signe la fin des tribulations de Candide et des autres protagonistes qui trouvent dans le travail le moyen de bannir « trois grands maux, l’ennui, le vice et le besoin ». A partir de cela nous pouvons nous demander comment les personnages parviennent ils à trouver leur équilibre et quel est il. Nous verrons donc d’abord comment ce dernier chapitre amorce le début d’une nouvelle vie pour Candide et ses compères. Puis nous étudierons leur nouveau mode de vie, leur nouvelle philosophie.
Dans ce dernier chapitre Candide, Cunégonde, Pangloss, Martin, Cacambo, la vieille, et le