Exemple de commentaire : Amélie Nothomb
Le sabotage amoureux, écrit en 1993, est son deuxième roman publié chez Albin Michel. L’auteur raconte sa vie en Chine de 1972 à 1975, dans la cité-ghetto San Li Tun, à Pékin. Elle retrace son enfance, l’amour à travers une idéale de beauté enfantine cruelle et encore, la guerre en décrivant les batailles incessantes dans les rues de la capitale.
Le plan de ce commentaire est le suivant : I. Une imagination débordante II. Une guerre monstrueuse
Tout d’abord, Amélie Nothomb déborde pleinement d’énergie. Elle compare son vélo avec un grand cheval (l. 1), un fidèle destrier. Peut être voulait elle un cheval quand elle était petite. D’ailleurs, le mot « sabotage » dans le titre renvoit à sabot (cheval) et à âge (enfance). A la même ligne, elle parle de « ventilateurs » et fait donc une hyperbole en parlant sûrement du vent qui lui souffle dessus à bord de son vélo. Sa monture est décrite comme « créée à [son] image » ce qui montre son inspiration à se créer un monde irréel. « Avoir trop d’air dans le cerveau » (l. 2) signifie qu’elle ne savait pas et donc qu’elle était inconsciente à cause de son âge et de sa pensée. Elle se compare à « la beauté du monde » (l. 14), dit que tout,