On dit souvent qu’il y a un grand écart entre la théorie des études et les pratiques professionnelles, notamment avec le travail qui est réalisé en cabinet. Passer de la théorie à la pratique en peu de temps nécessite une adaptation. Ceci a fortiori pour quelqu’un qui ne pratiquait la comptabilité que depuis quelques mois. Le stage est donc un moment privilégié pour commencer à appréhender la « réalité du terrain ».

Les attentes en cabinet ne sont pas les mêmes qu’en cours, les façons de faire non plus. Il me semble donc intéressant de rapporter mon expérience de ces huit semaines passées en immersion dans le monde professionnel.

Au travers de la découverte du traitement d’un dossier client, de la saisie à l’élaboration du dossier de travail, je vais décrire et expliquer mon ressenti sur les tâches effectuées. Du flou des débuts, à la meilleure compréhension de l’enchainement des tâches ensuite, je vais également relater l’effet bénéfique d’avoir effectué ces huit semaines en deux fois (deux périodes de quatre semaines séparées d’un an).

Selon moi, il était important de ne pas brûler les étapes en essayant, après seulement un an de formation en DCG, de chercher à faire des choses trop techniques, mon souhait premier était de profiter au maximum de ce stage pour effectuer les tâches élémentaires, mais pourtant essentielles, du métier de comptable. Mon but était de découvrir ce que fait un comptable au quotidien, de découvrir la base de mon futur métier, de comprendre les mécanismes qui s’enchainent afin de réaliser une situation pour un client. Il me semblait inutile de commencer par autre chose que le début.

C’est pourquoi, le thème que j’ai choisi de développer dans ce rapport est l’élaboration d’un dossier de travail, élément essentiel pour le suivi continu de l’activité du client pour les différents intervenants du cabinet (collaborateurs et experts comptables).
Ce thème sera abordé en trois axes. Le premier donnera une vue d’ensemble du dossier de