Exemple d'éloge funèbre pathétique
Lors de ses funérailles, la France entière fit son deuil. Le ciel pleurait, les villages étaient silencieux. Comment en sommes-nous arrives à oublier cet homme ? Je viens aujourd'hui blâmer la communauté française et mondiale. Oui, nous sommes tous fautifs.
Le 17 juillet 1912, Henri Poincaré décéda d'une embolie suite à une opération de la vessie. Ce jour noir emporta dans les ténèbres le plus grand mathématicien français. Jusque sur son lit de mort, les nombres l'acompagnaient. Il en était fasciné. Qui aujourd'hui possède le même amour pour les sciences ? C'est lors d'une paralysie à l'âge de 5 ans, qu'il découvre la beauté des sciences. Il se classera premier lors de l'examen d'entrée de la prestigieuse Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Mines de Paris. Mais Henri Poincaré est avant tout un homme, ayant une philosophie particulière. Il dit un jour : "Ainsi, l'espace absolu, le temps absolu, la géométrie même ne sont pas des conditions qui s'imposent à la mécanique; toutes ces choses ne préexistent pas plus à la mécanique que la langue française ne préexiste logiquement aux vérités que l'on exprime en français." Il jeta ainsi les bases de la relativité restreinte qui seront d'une grande aide aux travaux d'Albert Einstein.
Henri Poincaré était la fierté de Nany. Toute la ville s'énorgueillissait d'avoir mis au monde un génie, un homme d'exception. Lui qui avait vu tout petit Nancy envahie, travaillait pour la gloire des sciences mais avant tout