Exemple d'une dissertation d'une analyse comparatif
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ConvergencesDivergencesIP 1 Au premier abord, les deux films ont une facture similaire, celle du faux documentaire. IS1 En effet, dans les deux cas, les ralisateurs cherchent crer lillusion de la ralit afin que leur film se dmarque sur le plan de la forme. Preuves - Camra lpaule, quipes rduites, sentiment dentrer dans le quotidien et lintimit des personnages - Ct brut (violence des dialogues, des gestes, des deux scnes finales, bue et vomi dans la lentille) qui plonge le spectateur au cur de laction (effets inquitants des preneurs de son au loin, de la camra parfois mal cadre ou qui tombe) . Expl. Tentatives de justifier la prsence de la camra dans les deux cas afin de crer une vraisemblance, un effet de rel IS2 Les deux films constituent une rflexion sur le rapport entre cinma et documentaire. Preuves mises en abymes - acteurs et personnages ont les mmes prnoms vrais parents et grands-parents de Poelverde faux documentaire sur Discovery, couperet dans BWP, entre chez Mamie Tromblon IP2 Toutefois, le rapport avec le spectateur est oppos dans les deux films. IS1 En effet, le but recherch dans BWP est lIDENTIFICATION. Preuveset explications BWP repose sur une tentative constante de saisir linstant de la faon la plus brute possible (cris stridents de Heather quand Josh a disparu, panique quand la tente bouge, scne testament o Heather sexcuse en pleurant...) afin que le spectateur se sente aussi proche de laction que possible et le film ne va pas au-del de ce procd. Sans cette identification, le film est sans intrt. IS2 Au contraire, le but recherch dans CAPDCV est la DISTANCIATION. Preuves Quand on sy attarde, CAPDCV regorge de nombreux effets de distanciation absurdit fondamentale de la situation (suivre un meurtrier), clins dil humoristiques (2e quipe de tournage), effets de montage, Benot ne joue pas vraiment du piano Lhumour noir, dcal, drange (deux scnes dexcuses identiques de Rmy, scne danniversaire...) IP3 Ainsi, la finalit des deux