Exipit de candide. commentaire
Intro :
Grand philosophe du 18ème siècle, Voltaire nommé en réalité François-Marie
Arouet (1694-1778) est l'auteur de plusieurs genres d'oeuvres historiques. Mais il a surtout écrit des récits philosophiques dont « Candide » en 1759, étant l'un des plus célèbres qui raconte les aventures d'un jeune homme qui, pour retrouver sa chère Cunégonde, va découvrir le mal provenant des hommes. Ainsi, Voltaire va dénoncer l'absurdité et les dangers de la thèse du métaphysicien allemand Leibniz disant que: « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Ce conte a donc une double visée: une dénonciation par la satire et un enseignement. Ce chapitre 30 est le dernier chapitre du récit : c’est l’exipit. Dans le chapitre qui précède l’épique, ont lieu d’heureuses retrouvailles puisque Candide et Pangloss se retrouvent réunis. De plus, Candide arrive à la fin d’une quête, celle de la bien aimée puisqu’il retrouve aussi sa chère Cunégonde et la vieille (ainsi que Cacambo). Même si la jeune baronne est devenue bien laide, Candide ne renonce pas à l’épouser par fidélité à ses engagements (c’est le modèle même de l’amoureux). Tous ses amis se constituent une microsociété et vont vivre ensemble dans une métairie près de Constantinople. Pour échapper à leurs ennuis, ils consultent des sages orientaux : un derviche et un vieillard, qui leur donneront une leçon de sagesse. Dans un premier temps, on parlera de la leçon de sagesse que nous procure cette fin de conte, et dans un second temps, on montrera l’évolution des protagonistes.
Première partie : Une leçon de sagesse
1) Refus des ambitions
Il y a une éloge de la simplicité par la vie du vieillard qui nous montre un modèle de vie simple en quasi-autarcie. De plus, on a une mise en abîme du caractère aléatoire et éphémère de la gloire, de la puissance, de la richesse (destin tropique des rois). Cette fin de « Candide » qui est un conte