Existence effective du régime-présidentielle ou non ?
Olivier Duhamel affirme en 2008, dans son ouvrage Une démocratie à part que « le régime semi-présidentiel n’est qu’un régime parlementaire parmi d’autres ». Cette phrase est une critique directe de la notion de régime semi-présidentiel qui fait encore débat aujourd’hui. En effet, dans son ouvrage Echec au roi de 1978, Maurice Duverger définit le régime semi-présidentiel comme étant le régime d’une démocratie où le Président de la République, doté d’importants pouvoirs propres, est élu au suffrage universel direct (ou semi-direct) et où le premier ministre et son gouvernement sont responsables devant l’assemblée. Historiquement, le principe de régime semi-présidentiel fait débat car il vient bouleverser l’équilibre établit par la typologie classique des régimes établit durablement dans l’histoire. En effet, selon ce principe de typologie classique des régimes, l’ensemble des démocraties serait en mesure, à la vue de leur constitution et organisation des pouvoirs, d’être déterminé comme étant un régime présidentiel ou parlementaire.
Il est donc intéressant de se pencher sur la question de la légalité de ce régime qui vient bouleverser l’ordre établit.
Il faut cependant limiter l’étude du régime semi-présidentiel aux pays susceptible de l’appliqué c’est à dire aux pays démocratiques et ce depuis la fin XXème siècle c’est-à-dire l’époque où ce principe a émané.
A contrario, pour comprendre les principes de ce nouveau régime, il convient de comparer son application dans l’ensemble des états dits « semi-présidentiels ».
Nous somme donc amenez à nous demander si la notion de régime semi-présidentielle a-t-elle acquis une certaine légitimité et est-ce devenu un régime à part entière ?
Pour cela, nous allons analyser dans un premier temps qu’il s’agit d’un régime inspiré autant que différencié de la typologie classique des régimes démocratiques (I) puis nous nous pencherons