Existence & symboles
Plusieurs auteurs, dont Albert Camus, ont recours à l’existentialisme pour représenter l’illusion et le malentendu selon leurs observations. Albert Camus, dans son roman intitulé Le Malentendu, utilise cette méthode pour créer un monde absurde à travers la révolte et la liberté. Ce monde absurde créé par Camus annonce qui est destinée à être tuée. L’auteur s’y prend de deux façons distinctes. Il développe un langage pour donner du sens à l’existence et il transforme la langue en signe. Tout en présentant une vision tragique du monde tout au long de l’intrigue.
Albert Camus tente d’établir un langage pour donner du sens à l’existence. Individuellement, il parvient à donner un sens à l’existence des nombreux personnages par la responsabilité. Tout d’abord, il utilise une phrase interrogative.
MARTHA : Dans quelle chambre le mettrons-nous? Acte I scène I, page 47.
Cette phrase interrogative exprime le doute et l’incertitude de la part de Martha. Un champ lexical qui met en relief le thème de la peur de perte de contrôle. Ensuite, l’auteur a recours à la comparaison suivante :
MARIA, dans un cri : Ayez pitié, Seigneur, de ceux qui s’aiment et qui sont séparés!
LE VIEUX, d’une voix nette et ferme : Vous m’avez appelé?
MARIA, se tournant vers lui : Oh! Je ne sais pas! Mais aidez- moi, car j’ai besoin qu’on m’aide. Ayez pitié et consentez à m’aider!
LE VIEUX, de la même voix : Non!
Situé à l’Acte III scène IV, aux pages 128 e 129. Cette figure de rapprochement a pour but de marquer la ressemblance entre le rôle de Dieu et du vieux domestique. Camus veut ainsi faire ressentir individuellement le sens d’existence au personnage du vieux domestique qui fait encore un lien avec la thématique de la peur de perte de contrôle. Il procède ensuite à la répétition suivante :
MARTHA : S’il est riche, tant mieux. Mais il faut aussi qu’il soit seul.
LA MÈRE, avec lassitude : Seul et riche, oui, Et alors nous devrons recommencer.
MARTHA : Nous