Existenstialisme
L’existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui postule que l'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions, en opposition à la thèse que ces dernières lui sont prédéterminées par de quelconques doctrines théologiques, philosophiques ou morales. L'existentialisme considère donc chaque personne comme un être unique qui est maître, non seulement, de ses actes et de son destin, mais également, pour le meilleur comme pour le pire, des valeurs qu'il décide d'adopter.
Thème
L'existentialisme peut être expliqué par la théorie sartrienne : « l'existence précède l'essence », c'est-à-dire que nous surgissons d'abord dans le monde sans but ni valeurs prédéfinies, puis, lors de notre existence, nous nous définissons par nos actes dont nous sommes pleinement responsables et qui modifient notre essence; à notre mort, notre essence se fige.
Pour résumer, l'homme naît donc sans but et ne cesse de changer, de par ses actes, jusqu'à sa mort, où son essence se fige
a. la contingence de l'Être humain. l'Être humain n'est pas un Être nécessaire; chacun de nous pourrait ne pas être. "L'homme est là, comme ça, sans raison; il est de trop", disent les existentialistes athées.
b. L'impuissance de la raison. La raison ne suffit pas à l'homme pour l'éclairer sur sa destinée: il lui faut se conduire aussi d'après son âme profonde, qui est ce que Pascal appelle le coeur.
c. Le bondissement de l'être humain. L'existentialisme n'est pas une philosophie de la quiétude; il invite l'homme à faire sa vie par l'effort, en dépassant, transcendant à chaque instant son état actuel.
d. La fragilité de l'être humain. Je suis toujours exposé à me perdre, à me détruire en tant qu'être humain, parce que je n'existe comme tel que par mon effort, D'où un sentiment d'angoisse.
e. L'aliénation. L'homme qui se perd est aliéné de lui-même; il n'a plus la maîtrise, ni la possession de soi.
f. La finitude et l'urgence de la mort. Les philosophes