Existentialisme de sartre
Existentialisme de Sartre (1905-1980)
1. « L’existence précède l’essence »
Ça concerne l’Homme ;
• Les objets
Mon stylo existe mais avant d’exister il a été imaginé, conçu par quelqu’un, construit selon un modèle et un usage. C'est-à-dire que le stylo a été un projet ou une essence AVANT d’être une existence, sa nature était définie avant qu’il existe.
• Pour l’Homme
L’Homme existe, sa personnalité n’est pas construite sur un modèle précis, dessiné à l’avance et pour un but précis. Sa personnalité ou son essence est à construire : existence(le fait d’exister) précède l’essence (nature profonde).
• L’Homme existe d’abord : nature profonde n’est pas déterminée.
2. Notion d’en soi et de pour-soi :
Définition :
En soi : Les choses sont en-soi, c'est-à-dire ; elles existent mais l’ignorent (pas conscience d’exister)
Pour soi : Un peu égale à la conscience. L’Homme sait qu’il existe et que les choses existent par sa conscience, il fait exister l’univers et lui donne un sens (c’est pour ça qu’il réfléchit aussi sur lui-même)
3. Liberté sartrienne :
• Puisque dieu n’existe pas, la liberté de l’homme est absolue.
= si l’Homme est libre, il l’est dans toutes les conditions et dans toutes les situations (même dans les pires). Hors nous sommes toujours en situation (du lever jusqu’au coucher), ce qui oblige à choisir mais cela fonde notre liberté car on a des choix. Donc nous sommes toujours en questionnement, situation (exemple : « Je me leve ou pas ? Je mange ou pas ?... » vie de tous les jours)
• L’Homme a une prise sur le réel par l’action, nous posons donc continuellement des actes. L’acte authentique est celui par lequel l’homme assume sa situation (ce qu’il lui arrive) et la dépasse en agissant. Il est responsable de ce qu’il deviendra. A la fin de notre vie, nos actes nous jugeront et ses actes son irréversible.
Conclusion : l’essence de l’Homme résulte de notre action tout au long de notre vie. L’Homme est condamné à être