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Explication de texte de pascal, foi et raison : les deux ordres

721 mots 3 pages
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PHILOSOPHIE
COMMENTAIRE DE TEXTE
FOI ET RAISON : LES DEUX ORDRES
De PASCAL

La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité. On peut se demander si on ne peut pas distinguer des croyances rationnelles et des croyances irrationnelles. En effet, la raison ne se réduit pas au rationnel, l'excès de raison peut être déraisonnable. Quant à l’irrationnel, il ne se réduit pas à ce qui est contraire à la raison, il peut aussi être ce qui est au-delà de la raison, étranger à la raison («le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point» selon Pascal, auteur des Pensées, Foi et raison : les deux ordres).
A première vue, la croyance est spontanément associée à ce qui n'est pas fondé en raison, à l'irrationnel, mais en s’interrogeant sur les fondements de la croyance, et à la distinction entre raisonnable et rationnel, on va pouvoir nuancer ce sujet.

Cet extrait des Pensées, écrit par Pascal, est un texte philosophique où est évoqué la confrontation entre la foi, la croyance, et la raison. Par cette confrontation, vient également jouer la vérité, souvent expliquée par la raison, mais également par la foi. Pour soutenir cette thèse, Pascal use d’exemples, comme celui du rêve : l’explication que nous ne rêvons pas est « la faiblesse de notre raison ». La raison et le cœur ont chacun des connaissances, que l’autre ne peut expliquer.

Dans les dernières lignes du texte, Pascal insiste sur le fait qu’il est « inutile » et même « ridicule » que la raison et le cœur ne se demandent quoi que ce soir. Si l’usage de la raison exige un rejet de la croyance, c'est que toute croyance semble contraire à la raison. En effet, toute démarche qui se veut objective et rigoureuse exige que l’on fasse une critique des opinions reçues, des préjugés, qui ne sont fondés que sur les désirs, l'expérience première, donc non fondés en raison. On peut ici faire référence à l'allégorie de la

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