Explication de texte, la conscience, bergson
Explication de texte
La philosophie est un examen critique des idées que nous avons sur l’homme et sur le monde, nous découvrons ainsi grâce à elle une manière de penser qui nous éclaire sur la vérité ou le sens de la vie et nous aide à mieux nous comprendre, nous humains. Cet extrait de La Conscience et la Vie, de Bergson, met en rapport les notions de conscience et de liberté. Ici, l’auteur soutient la thèse que la « conscience est synonyme de choix ». Il s’interroge sur le problème de savoir s’il y a ou non une gradation de la conscience. En effet, notre conscience est-elle toujours la même ? Est-elle constante ? N’a-t-on pas, malgré nous, une conscience diminué par des habitudes, des réflexes ? On s’interrogera tout d’abord sur le lien étroit entre la conscience et la vie, puis dans un second temps sur la possible qualification de la conscience par les choix et donc la liberté. Selon Bergson, toute chose qui vit est dotés de conscience. Mais l’on pourrait s’interroger sur les possibilités d’existence d’une conscience chez les plantes ? Si la conscience était « immanente à tout ce qui vit », cela signifierait que les plantes sont douées de pensées. En effet, attribuer une conscience à l’homme semble être plausible, dans la mesure où c’est un être pensant. En revanche, une thèse telle que celle que soutient Bergson, peut être revendiquée. Si l’on s’intéresse maintenant à la principale thèse de l’auteur, autrement dit la supposée présence d’une conscience endormie et par opposition, d’une conscience éveillée, présente, en exaltation. L’absence de mouvement spontanés, fait pour Bergson, disparaître la conscience. Il défend l’idée selon laquelle, une fois qu’un mouvement est acquit, et n’a plus besoin d’être réfléchi, « la conscience s’en retire ». C’est-à-dire, qu’un mouvement familier, une habitude, comme la conduite n’est plus un acte de conscience, mais un automatisme. La plupart des conducteurs ne réfléchissent