Explication de texte, Nietzche, Humain, trop Humain
Explication de texte
Philosophie
Nietzche, Humain, trop Humain
Le texte qu’il s’agit d’expliquer a été écrit par Nietzche et est tiré de Humain, trop Humain. Il a pour thème la moralité, c’est-à-dire ce qui indique ce qui est bien ou ce qui est mal. Mais alors une chose bonne ou mauvaise l’est-elle en elle-même, ou ne sera-t-elle pas dite bonne ou mauvaise selon nos intérêts et notre plaisir ? Nietzche soutient qu’une chose sera considérée comme bonne si elle nous permet d’accroître notre plaisir ou de diminuer notre déplaisir, voire si elle favorise notre propre conservation.
On peut alors découper le texte ainsi : la première partie va jusqu'à la ligne 3, Nietzche remet en cause la distinction habituelle entre une nature dont les actions ne sont pas concernées par la moralité et l’humain capable d’actes volontairement mauvais.
La deuxième partie (l. 3-8), montre à travers les cas de l’individu et de l’Etat, qu’une action est jugée bonne relativement à leurs plaisirs et à leur conservation.
La dernière partie (l. 8 à la fin), explique, de façon ironique, que tous les hommes cherchent à faire le bien, c'est-à-dire à satisfaire leurs intérêts égoïstes.
Dans cette première partie, Nietzche commence par une sorte de conclusion dont il s’est rendu compte. Sa première phrase « Nous n’accusons pas la nature d’immoralité quand elle nous envoie un orage et nous trempe… » est un paradoxe. Tout d’abord, accuser signifie repprocher à quelqu’un une faute, tenir quelque chose pour responsable d’une situation d’un évènement fâcheux. Or, on ne peut pas accuser la nature pour un fait qui nous fâche ou nous déplaît. La nature se définit par l’ensemble de la réalité matérielle, considérée comme indépendante de l’activité et de l’histoire humaine. La nature est nécessaire, donc ne peut pas être autrement qu’elle l’est, elle subit des lois qui lui sont propres et que l’homme ne peut que subir. Celle-ci n’a donc rien à voir avec la moralité