Explication de l’exercice intitulé poussée d’une ferme avec entrait défaillant.
Jc laurent – Versailles de 3 janvier 2013.

Tout d’abord, vous devez savoir que l’entrait est la pièce de bois horizontale qui relie les pieds des arbalétriers et les empêche de s’écarter l’un de l’autre.
Si il est défectueux, cassé par exemple, alors les arbalétriers pousse sur le sommet des murs sur lesquels ils s’appuient. C’est le cas qui nous intéresse !
Que cherches t’on à faire ?
Le but de l’exercice est donc de déterminer graphiquement la poussée d’un des arbalétriers sur l’un des murs, le système étant symétrique, il est inutile de le faire sur les deux murs.
Les deux premières choses que l’on connaît de cette poussée, avant même de commencer, c’est sa direction et son sens.
Sa direction, c’est l’axe de l’arbalétrier, est son sens c’est vers le bas.
On sait donc que la force qui pousse sur le sommet du mur est inclinée à 45° (suivant l’axe de l’arbalétrier) et est dirigée vers le bas.
Si l’arbalétrier est incliné à 30°, alors sa poussée sera inclinée à 30°.
Une fois que l’on aura déterminé graphiquement la poussée de l’arbalétrier sur le mur, il suffira de combiner cette force avec le poids propre du mur, pour obtenir la résultante des actions s’appliquant au mur.
On regardera alors ou cette résultante coupe la base du mur pour apprécier la stabilité de celui-ci.
La ferme.
Elle est soumise à 5 charges transmises par les pannes. 3 de ces charges sont identiques (2000 daN soit 2 tonnes) et sollicitent directement les arbalétriers. 2 autres charges (de 1000daN, 1 tonne) reposent directement sur les extrémités de l’entrait qui les transmet directement à la maçonnerie. Ces deux forces seront donc à ajouter directement aux poussées de arbalétriers en faisant la seule manipulation autorisée, faire glisser les vecteurs sur leurs axes jusqu’au point d’intersection des deux axes.
Il reste donc pour la ferme à décomposer les trois forces de 2000daN suivant les directions des barres.
La