Explication philo finie
Explication de texte :
Par-delà bien et mal, 199, Nietzsche
Se pourrait-il que les Hommes, ou du moins la majorité d’entre eux, aient été fait pour obéir ? Pour Nietzsche, il est clair que l’Homme, de tout temps, se doit d’obéir à des maîtres, des lois, des directives. Cela pour une raison simple, c’est que les sujets (ou servants) ont toujours été plus nombreux que les maîtres. Mais cela implique-t-il que les maîtres ne doivent pas obéir ? Non car ceux-ci, si ils veulent être capables de diriger, devront d’abord se commander eux-mêmes avant de pouvoir commander les autres, plus faibles. Et s’ils ne sont pas capables de se commander à eux-mêmes, ils devront se faire croire qu’ils obéissent à des lois supérieures. Dans un premier temps nous verrons de la ligne 1 à la ligne 14 que l’Homme est fait pour obéir, et qu’il n’y a que peu d’Homme qui dirigent les autres car celui-ci veut remplir son désir devenu naturel d’obéir ; et dans un second temps de la ligne 14 à la ligne 24 nous verrons que si les chefs sont rattrapés par leur instinct d’obéir, ils devront se mentir à eux-mêmes en se faisant croire qu’ils obéissent à des lois supérieures et qu’ils sont « les instruments du bien public » Le texte s’ouvre par un « si », c’est-à-dire que Nietzsche commence son texte par une hypothèse. En effet, personne n’est capable de dire si à chaque instant de l’Humanité, l’Homme a toujours été en groupe, qu’ils soient de petites ou de grandes tailles. Il utilise l’expression de « troupeau humain », comme pourrait l’être un groupe de mouton. Elle rabaisse l’Homme, le compare à un animal et son instinct grégaire, à un groupe d’animaux réunis sans discipline. Viens ensuite une gradation allant d’ « association raciale », qui est l’un des plus petits troupeaux dont l’Homme a eu recours à « Eglises » qui rassemble les mêmes personnes d’une religion. L’Homme s’est toujours rassembler autour de valeurs communes, que ce soit sa couleur de